Les archives hospitalières 

Le cadre de classement des archives communales est, en principe, identique pour tous les hôpitaux.
Leur intérêt repose sur leur ancienneté, leur nombre et leur variété (archives médicales et archives sociales). Elles nous offrent leurs registres d'entrée et de sortie des malades et des renseignements sur le personnel hospitalier.
Selon les cas, elles peuvent être conservées soit dans les hôpitaux (mais rarement), soit aux Archives municipales (série GG, parfois S ou AS), soit aux Archives départementales (séries H ou J), soit aux Archives nationales (série S).

 

Documents antérieurs à 1790 :

Série A : diplômes, privilèges, cartulaires, ordonnances, actes de fondation de l'établissement et documents relatifs à sa réglementation. 

Série B : titres de propriétés (actes d'achats, de ventes, baux, états des biens, arrentements, pensions, transactions, procès relatifs aux biens et aux successions, donations, échanges, partages, testaments, legs...

Série C : nécrologes, obituaires, actes de fondations de messes et de chapellenies, documents en rapport avec les offices, les chapelles, les cimetières.

Série D : inventaires, catalogues.

Série E : administration de l'hôpital (comptabilité, mobilier, réglementation, statuts...).

Série F : registres d'entrée et de sortie des malades. Divers dossiers permettent d'étudier les pauvres, les bâtards, les nourrices, les orphelins, les prostituées, les prisonniers, les fous, le personnel hospitalier, les apothicaires...

Série G : institutions annexes, succursales, écoles, asiles, sages-femmes, manufactures.

Série H : papiers divers (bienfaiteurs), correspondance, parfois quelques actes notariés.

 

Documents postérieurs à 1790 :

Série K : personnel de l'établissement.

Série Q : malades (dossiers communicables seulement à l'expiration d'un délai de 150 ans.)

Série R : archives médicales (dossiers communicables seulement à l'expiration d'un délai de 150 ans.)

Série Z : papiers et objets laissés par les défunts.