Les Allobroges

Paroles : Joseph Dessaix

Hymne « national savoyard ».
L'origine de ce chant n'est pas très ancienne. On la situe au milieu du 19e siècle

En 1856, Joseph Dessaix, neveu du commandant de la Légion des Allobroges de 1792, écrivain populaire,
compose les couplets. Cette cantate est d'abord connue sous le nom de « La
Savoisienne » puis de « Chant de la Liberté », avant de s'intituler « Les

Allobroges ». Elle est chantée à Chambéry en 1856.

 

Je te salue, ô terre hospitalière,
Où le malheur trouva protection ;
D'un peuple libre arborant la bannière,
Je viens fêter la constitution.
Proscrite, hélas, un moment de la France,
J'ai pu passer chez vous des jours bien doux
Mais au foyer a relui l'espérance,
Et maintenant je suis fière de vous.

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Allobroges vaillants !
Dans nos vertes campagnes
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j'aime à respirer,
L'air pur de vos montagnes.
Je suis la Liberté, la Liberté.

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Au cri d'appel des peuples en alarmes
J'ai répondu par un cri de réveil,
Sourds à ma voix, ces esclaves sans armes
Restèrent tous dans un profond sommeil.
Relève-toi, ma Pologne héroïque,
Car pour t'aider, je m'avance à grands pas,
Secoue enfin ton sommeil léthargique
Et je le veux, tu ne périras pas.

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Allobroges vaillants !
Dans nos vertes campagnes
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j'aime à respirer,
L'air pur de vos montagnes.
Je suis la Liberté, la Liberté.

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Un mot d'amour à la belle Italie,
Alsaciens, vers vous je reviendrai,
Un mot d'amour au peuple qui supplie,
Forte avec tous et je triompherai.
En attendant le jour de délivrance,
Priant les dieux d'écarter leur courroux,
Pour faire luire un rayon d'espérance,
Bons Savoisiens, je resterai chez vous.

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Allobroges vaillants !
Dans nos vertes campagnes
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j'aime à respirer,
L'air pur de vos montagnes.
Je suis la Liberté, la Liberté.

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Déjà j'ai fait, oh, beau pays de France,
Sur les sillons briller mon arc-en-ciel.
J'ai déjà fait pour ton indépendance
Le premier pas, pays béni du ciel !
Ecoute bien mes leçons salutaires,
Et confiant en ta grande cité,
Réveille donc les grands mots de tes pères :
Fraternité, amour, égalité.

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Allobroges vaillants !
Dans nos vertes campagnes
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j'aime à respirer,
L'air pur de vos montagnes.
Je suis la Liberté, la Liberté.

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Chez les humains, toujours, je fais ma ronde
Mon but unique est de tous les unir.
J'espère bien faire le tour du monde
Et triompher dans un prompt avenir.
Je veux raser ces murailles altières
Qui, des tyrans, abritent le courroux.
Je veux bientôt voir tomber les frontières ;
La Terre doit être libre pour tous.

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Allobroges vaillants !
Dans nos vertes campagnes
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j'aime à respirer,
L'air pur de vos montagnes.
Je suis la Liberté, la Liberté.