Organisation de la France depuis la disparition du système féodal (XVeme siècle) jusqu'à la Révolution française de 1789. La société d'Ancien Régime était divisé en trois ordres juridiquement inégaux :

1° Le clergé,

2° La noblesse,

3° Le tiers état.

Le régime était dans l'idéal une monarchie absolue de droit divin. Dans les faits, le pouvoir royal était borné par les corps intermédiaires, états provinciaux, parlements etc...

Quand le cadet meurt sans postérité même à un âge avancé, on appelle cadette la branche issue de son frère puîné le plus proche.

Système de division du temps en années, mois et jours. Pour les généalogistes, les trois calendriers principaux en matière de recherche sont :

1° Le calendrier "Julien" en usage de l'an 56 avant J.C. au 4 octobre 1582. Attention, pendant le Moyen Age, l'année commençait à Pâques.

2° Le calendrier "Grégorien" en usage depuis le 15 octobre 1582,

3° Le calendrier "Républicain" en usage du 22 septembre 1792 au 1er janvier 1806. Il est réellement rentré en pratique qu'à partir du 24 octobre 1793

Totalité des biens et/ou des services offerts par le fiancé et ses parents au père et à d'autres parents de la fiancée

 Reproduction intégrale d'une source, notamment par l'intermédiaire d'une photocopieuse

Dans les archives départementales la cote est une marque ou une référence pour classer les documents d’un inventaire dont la nomenclature correspond à la série à la sous-série et au numéro d’article. Exemple : 5 E 118

- E, correspondant aux archives de famille,

- 5, désignant l'état civil aux Archives départementales,

- 118, indiquant la commune recherchée.

Il est important de savoir, que le numéro de sous-série est toujours placé avant celui de la série.

Cousins(es) à la mode de Bretagne ou issus de germains ou remués(ées)

Méthode de reconstitution des familles d'une commune (et part la même de son nombre d'habitants à une époque donnée)  après dépouillement intégral de ces registres d'état civil.

Analyse de tous les registres paroissiaux et les actes d'état civil afin de les transcrire sous forme de microfilms ou de bases de données informatiques pour faciliter les recherches à d'autres généalogiste

C'est une dispense délivrée à la place du consentement parental au mariage des mineurs par l'autorité préfectorale compétente au mineur placé sous sa responsabilité (mineur abandonné ou orphelin en établissement spécialisé ou en placement)

Le 5 août 1539, le roi de France François Ier signe une ordonnance contenant 192 articles rédigés par le chancelier Guillaume Poyet. Cette ordonnance est enregistrée par le parlement le 9 septembre 1539. Elle établie les registres d'état civil pour constater les naissances et les décès ; déterminé les limites précises entre la juridiction ecclésiastique et la juridiction séculière ; décidé en autres choses que les jugements se feraient en français.

Le mariage valide la paternité voire la maternité. Il ne prouve pas toujours la vraie parenté.

Mot synonyme de cadastre ou de compoix (estimas en Occitan). Correspond à un  septembre registre rédigé en vue du calcul de l'assiette des tailles. Ce document permet de connaître l'histoire des terres et des individus.

Processus successoral hérité du droit romain et largement utilisé aux XVII et XVIII siècles en Italie et dans la France méridionale. Il permettait de soustraire aux partages, le patrimoine foncier en le réservant expressément à certains héritiers ou à certaines lignées d'héritiers ; aîné des garçons, branche aînée, etc...

Baptisé(e), par rapport à son parrain ou à sa marraine.

Frère en loi

Synonyme de Beau-frère.

Groupement au même pot et au même feu, de couples mariés de frères réels ou classificatoires pour exploiter un bien en commun. Synonyme : Communauté tacite ou taisible.

Gendre

Méthode de recherche généalogique permettant d'établir la parenté biologique entre deux personnes. Elle s'articule autour de trois axes de recherche :

a) Ressemblance des caractères physiques ; couleurs de la peau ou des yeux, forme et implantation des dents, couleur des cheveux, implantation du cuir chevelu, forme du visage etc...,

b) Ressemblance des caractères idiosyncrasiques (immunologiques) ; études des groupes sanguins, du facteur rhésus, des groupes leucocytaires, des empreintes génétiques etc...

c) Ressemblance dans la pathologie avec l'étude des maladies héréditaires qui peuvent se transmettrent selon deux modes : soit dominant (transmis directement des parents à l'enfant),  soit récessif (pouvant sauter une ou plusieurs générations et réapparaissant lorsque les deux parents sont porteurs du gène de la maladie souvent sans le savoir. Exemple : La maladie de Wilson).

Un honorable homme était sous l'Ancien Régime(avant la Révolution française) un titre que l'on donnait dans les contacts à ceux qui n'en avaient pas d'autres et qui n'avaient ni charge ni Seigneurie qui puisse leur donner une distinction particulière. C'était celle que prenaient les petits bourgeois, les marchands et les artisans. Ce titre  à présent avili  était opposé à noblesse. Il se donnait quelquefois à ceux qui étaient passés par la magistrature et que l'on appelaient personnes honorables. Il en était de même de ceux dont il était fait mention dans le Code Théodosien, de "comitibus vacantibus", qui sont maintenant nos conseillers honoraires.

Désigne un mariage entre époux de statut social différent. En se plaçant d'un point de vue masculin, on dira ainsi qu'un mariage est "hypergamique" quand l'épouse a un statut supérieur à celui de son époux. Il sera "hypogamique" dans le cas inverse.

Relation sexuelle entre deux  personnes apparentées à un degré proche, entraînant la réprobation sociale et la prohibition juridique.

Isolat

Elle varie selon les régions en fonction de la position sociale et des coutumes. Sous l'Ancien Régime elle était généralement fixé à 20 ans. Néanmoins, la "majorité parfaite" nécessaire pour pouvoir se marier sans l'autorisation des parents était de 30 ans pour les hommes et de 25 ans pour les femmes.

Tradition populaire de mariage répandue surtout en Angleterre  où il suffisait que les futurs époux sautent par-dessus un balai pour que le mariage soit reconnu valide.

Désigne des mariages qui unissent deux frères/deux sœurs ou deux cousins/deux cousines.

Union dans laquelle le gendre vient résider et travailler chez les parents de son épouse.

En situation de polygamie, le premier mariage est dit primaire, les autres sont secondaires.

Régime social dans lequel le pouvoir sur la communauté est détenu par les femmes.

Domicile des nouveaux époux avec ou près des parents de l'épouse

C'est un mariage inégal car il y a une différence de rang entre les époux. Terme utilisé essentiellement pour la noblesse.

Lieu de résidence séparé des nouveaux époux. Chacun, restant dans sa famille d'origine.

Adjectif qui peut avoir deux sens suivant le document :

1° Enfant naturel = bâtard,

2° Enfant légitime et naturel = issu d'un couple marié.

Il existe quatre types de noblesse :

a) La noblesse d'extraction d'origine chevaleresque ou féodale,

b) La noblesse conférée par lettre patente des rois de France à partir du XVeme siècle,

c) La noblesse de charge ou de robe, conférée après un certain temps et qui tenait compte de la charge octroyée,

d) La noblesse d'Empire (sous Napoléon 1er et Napoléon III).

Façon de présenter un tableau de descendance en donnant aux descendants d'une personne à chaque génération le numéro d'ordre de leur naissance. Par exemple :

Si vous êtes le numéro 1, vos enfants seront numérotés 1.1 pour le premier, 1.2 pour le second etc... Vos petits-enfants porteront les numéros 1.1.1 pour le premier issu de votre premier enfant et 1.2.1 pour le premier issu de votre deuxième enfant.

Manière de présenter un tableau d'ascendance utilisé pour la première fois en 1590 par l'historien allemand Michel Eyzinger puis en 1676 par l'espagnol Jérôme de Sosa et repris au XIXeme siècle par un généalogiste, Von Stradonitz. Ce système de numérotation est aujourd'hui généralisé. Son principe : Le numéro 1 est le généalogiste, son père porte le numéro 2, sa mère le numéro 3, son grand-père paternel le numéro 4, sa grand-mère maternelle le numéro 5, son grand-père maternel le numéro 6, sa grand-mère maternelle le numéro 7, son arrière grand-père paternel le numéro 8 (le numéro 16 pour l'arrière arrière grand-père paternel et ainsi de suite ...).

Registres religieux ou sont inscrits les offices funèbres fondés en mémoire d'un donateur. Ces offices se célèbrent le jour anniversaire de la mort du donateur.

Science de l'écriture ancienne. Le déchiffrement, la compréhension et éventuellement la traduction des écrits de l'antiquité, du moyen Age, de l'Ancien Régime, de la période révolutionnaire et même de ceux du XIXeme siècle naissant s'étendent à la consultation de toutes sortes de supports comme les inscriptions, les sceaux, les monnaies, les parchemins, les papiers.

Parenté dans laquelle chaque terme dénote plusieurs positions généalogiques.

Parenté dans laquelle un même terme dénote une seule position généalogique.

Parenté créée à travers des modalités sociales diverses. Ainsi, des frères de lait sont dits parents fictifs

Parenté nouée grâce à un mariage.

Parenté contractée à travers des relations de parrainage.

C'est l'oncle et la nièce à la mode de Bourgogne. On est en effet "monté" de deux degrés (du petit-fils au grand-père) et "redescendu" de trois degrés (de l'arrière-grand-père à l'arrière-petite-fille), tiers signifiant troisième

Régime social dans lequel le pouvoir sur la communauté est détenu par les hommes. Il s'agit généralement de l'aîné ou du  plus vieux.

Transmission de la parenté par le père seul.

Domicile des nouveaux époux avec ou auprès des parents de l'époux

Dénominations :

1° Dans les archives nationales = AN,

2° Dans les archives des mairies = M ou AM,

3° Dans les archives départementales = AD,

Aux  archives départementales, c'est un ensemble d’archives déterminé de manière conventionnelle, soit d’après la matière par exemple la période révolutionnaire dans la série L ou d’après la provenance comme les archives venants des sous-préfectures dans la série Z ou éventuellement les archives touchant à la famille comme la série E.

Celles qui intéressent généralement les généalogistes sont :

- B, justices et parlements d'Ancien régime,

- C, administration provinciale,

- E, archives notariales, archives paroissiales, état civil, fonds de familles,

- F, acquisitions dont certains fonds de familles,

- I, archives protestantes,

- L, révolution,

- M, administration générale dont  les listes de fonctionnaire, les listes de recensement et les  listes électorales,

- Q, domaines avec notamment les enregistrements et les hypothèques,

- U, justice après l'année 1800 avec les procès et les répertoires de certains notaires,

- X, dossiers relatifs à l'Assistance publique,

- Y, prisons avec les registres d'écrou.

Bien que le droit canon et le droit civil aient fixé un âge minimum pour se passer du droit parental en vue mariage (voir Majorité), des sommations respectueuses pouvaient être adressées avant ce délai à leurs parents par les postulants au mariages. Après trois sommations successives le mariage pouvait avoir lieu sans le consentement des parents.

Suite de descendants de familles apparentées ou non mais portant le même patronyme et ayant des lieux d'origines différents.

Sous la royauté employé chargé de conserver les actes notariés établies par les notaires royaux ou seigneuriaux. Ils étaient nommés aussi les "Garde-notes".

Privilège accordé au dernier-né d'une fratrie.

C'est un acte par lequel la conservation de documents d'archives d'un organisme public est transférée de plein droit au conservateur d'un dépôt d'archives publiques(communales, départementales ou nationales.