Une belle histoire vraie
J'ai commencé à faire de la généalogie à 14 ans pour essayer de
retrouver mon grand-père que je ne connaissais pas et que mon papa n'avait vu
que jusqu'à l'âge de 1an, date du divorce de ses parents.
À force de recherche, j'ai appris que mon grand-père s'était remarié et qu'il
était veuf. Mais pas facile de retrouver quelqu'un de vivant.
J'ai épluché les pages jaunes, les sites de généalogie, les recensements, sans
aucun résultat.
J'ai fait ensuite, une enquête par courrier auprès de personnes portant le même
patronyme que moi, afin de retrouver des cousins et en espérant que l'un d'eux
le connaitrait.
Et en effet, le père d'un cousin habitant le village d'origine de mon
grand-père, St André en Maurienne-Savoie, a fait gentiment des recherches pour
moi et m'a malheureusement annoncé que mon grand père était décédé 4 mois plus
tôt. A quelques mois près, j'aurai pu le connaitre, le voir, lui parler. Quelle
déception !
Mon papa étant persuadé d'avoir des demi-frères et sœurs, je continuai mes
recherches patiemment, mais sans beaucoup d'espoir.
C'était sans compter sur un petit coup de pouce du destin. Travaillant à la
Caisse de Retraite, un jour de février 2006, par un pur hasard, j'ai vu passé
une demande de pension de reversion d'une dame ayant le même nom de jeune fille
que moi.
En regardant son dossier, je me suis aperçu que son père était aussi mon
grand-père. A ce moment là, une foule d'émotions se sont bousculées, j'ai eu
chaud, puis froid, des frissons.. J'ai donc décidé d'écrire une gentille lettre
afin de prendre contact, en espérant avoir une réponse positive de cette tatan.
Le lendemain, je reçois un coup de téléphone de cette tatan en pleurs. Elle ne
savait pas que son papa avait eu un autre fils et donc qu'elle avait un
demi-frère. Elle était très émue et ravie que je l'ai retrouvée.
Un dimanche après-midi de Mars 2006, j'ai organisé une rencontre à la maison. Le
frère et la sœur se sont enlacés les yeux remplis de larmes de joie et
d'émotion, ravis de faire enfin connaissance à 73 et 55 ans.
J'ai donc rencontré ma nouvelle tatan, un de mes cousins germains et j'ai pu enfin voir
des photos de mon grand-père. Quelle joie !
Cris