Félines abîmes


Maligne et sauvage, elle bondit sur cette proie,

Amoureusement elle le fît tomber sous sa loi,

Rien n'a ombragé cette éternelle amitié,

Immortel présent des générations passées

Et pour un instant, elle fut apprivoisée,

Attirée par cette noire personnalité.

Un monde d'onde naquit de leur pénombre

Dans lequel les dauphins jouèrent avec les ombres

Et dans la nuit de leur union, la lumière

Put que s'initier à l'appel de leurs prières.

Inutiles et vaines furent leur tentatives

Lentement, par peur, leur vie ne fut que fictive

Lentement disparurent leurs pensées attractives

Alors tristement la proie ne fut plus captive

Rien ne put consoler cette prédatrice

Dont sa meilleure prise ne fut que son supplice.



A la mystérieuse Dauphine

Jean-Louis