Onde de la vie
Immense fleuve tourmenté et nostalgique,
Dans tes méandres se perd notre logique,
Et inexorablement dans tes eaux se tissent
Les fils de la vie ainsi que ses supplices.
Ces misérables mortels que tu chavires
Tel des tornades sur de pauvres navires,
N'inspirent en toi que le don d'un noble avenir
Et non un sinistre voyage pour mourir.
Leur passé demeure une partie de ta source
Alors que leur avenir reste une course
Interminable vers un immense gouffre
Impitoyable où leur lumière souffre.
Mais insensibles et inertes, ils ne sont pour toi
Que de vulgaires jouets dans le cours de ta loi
Et inexorablement les berges de ton lit
Ne cesseront de croître jusqu'à l'infini
Pour nourrir ton insatiable désir de vie
Dans une attente aussi vaine que compromis.
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Jean-Louis